Émotions 7-10 ans : comprendre ce qu’ils ressentent pour les aider à se construire

Entre 7 et 10 ans, les émotions prennent une nouvelle dimension. L’enfant commence à comprendre qu’il a une place dans un groupe, qu’il peut plaire, déplaire, être choisi ou non. Il compare, observe, se questionne.

Les émotions sont souvent plus intériorisées : il peut se montrer calme à l’extérieur, alors que ça bouillonne dedans.

C’est aussi l’âge où apparaissent parfois :

• les premières inquiétudes,

• la peur de ne pas être assez,

• les pleurs “je ne sais pas pourquoi” en fin de journée,

• la fatigue émotionnelle après l’école.

  
  

Et notre rôle, ici, n’est plus seulement d’accueillir ou de nommer. Il s’agit de l’aider à comprendre comment il fonctionne : dans son cœur, dans son corps… et dans sa tête.

1. L’émotion devient logique : il cherche à comprendre

Vers 7 ans, les émotions ne s’expriment plus toujours en cris ou en larmes :elles se cachent derrière des attitudes.

Un “rien” peut soudain le vexer, il se ferme, bougonne, ou vous répond sèchement ; mais c’est souvent son cœur qui parle avant sa tête.

À cet âge, l’enfant commence à réfléchir à ce qu’il ressent, sans toujours trouver les mots. Il peut dire “je m’en fiche” alors qu’en réalité, il est déçu, ou faire semblant d’aller bien pour ne pas vous “rajouter du souci”.

C’est une étape importante : il apprend à gérer son image et à se protéger émotionnellement. Et c’est justement là qu’il a besoin qu’on reste présent, sans insister, sans tout analyser.

Parfois, le meilleur soutien, c’est juste de dire : “Je vois que quelque chose te tracasse. Tu veux qu’on en parle plus tard ?”

2. L’expression passe souvent par l’extérieur

À 7–10 ans, parler n’est pas toujours le moyen le plus facile d’exprimer.

Souvent, c’est :

• le dessin,

• les jeux symboliques,

• l’écriture,

• les histoires inventées,

• ou même… les silences.

  
  

Proposition simple : “Montre-moi à quoi ça ressemble dans ton corps quand tu te sens comme ça.” Et il dessine, il colore, il représente.

Ce n’est pas l’art qui compte, c’est la mise à distance.

3. Le corps : toujours le chemin du retour au calme

La respiration reste le socle, mais ici, on peut aller un peu plus loin.

Respiration “montagne”

• Inspire en montant les bras lentement

• Expire en les redescendant→ Le mouvement apaise et recentre.

  
  

La main-calme

Une main sur le cœur / une main sur le ventre : “Je suis là, je me calme, je peux respirer.”

C’est une forme d’auto-apaisement, base de l’autonomie émotionnelle.

4. Et nous, dans tout ça ?

À cet âge, l’enfant observe beaucoup. Il apprend à se réguler en nous voyant nous réguler.

Ce n’est pas important d’être parfait. Ce qui compte, c’est de pouvoir dire : “J’ai été énervé(e). J’ai respiré. Ça m’a fait du bien.”

Ce que vous lui montrez :→ L’émotion est normale→ On peut la traverser→ On peut revenir au lien. Et ça, c’est puissant.

🌈 Conclusion : grandir, c’est apprendre à sentir

Entre 7 et 10 ans, l’enfant apprend à se connaître. Son rapport au monde se construit sur ce qu’il ressent en présence de l’autre.

L’objectif n’est pas d’éviter les émotions, mais de les comprendre, les accueillir, les transformer.

Et vous êtes son modèle, son repère, le lieu où il peut revenir se poser quand le monde devient trop grand.

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 Je suis Charlotte de Joybert, Hypnothérapeute et Sophrologue, spécialisée dans la gestion des émotions, la gestion du poids et l'arrêt du tabac.

J’accompagne chaque jour des personnes souhaitant retrouver leur équilibre, que ce soit en consultation au cabinet situé au 6 rue Édouard Branly 91800 BRUNOY ou en visio.

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